J'vais pas passer par quatre ou cinq chemins, cet album est une bombe. Onra montre ici qu'il est bel et bien devenu grand. Il fourni un taf sur 'LD' qui n'est pas sans rappeler toutes les excellentes sorties de Dam Funk, mais il faut l'avouer, un ou deux niveau en dessous. Car, où Dam Funk se joue producteur de A à Z, Arno tape 'encore' dans le sampling. D'ailleurs, de fort belle manière, en témoigne le "Send me your love" de Kashif. On baigne pleinement dans une atmosphère année 80 tout le long des 21 pistes, sorte d'Electro 'Funkysante'; de ce fait, ça pourrait facilement être assimilé comme bande originale du GTA Vice City. Bref, 'Long distance' est bon, mais ce n'est pas une découverte car Onra nous démontrer de biens jolies choses avant cette sortie.
On
attendait avec impatience la sortie du dernier album
d'Oddisee 'people
hear what they see',
producteur et Mc virtuose, signé chez Mello Music Group ; label très
productif en terme de qualité et le voici officiellement en vente
depuis le 5 Juin sur les platesformes d'achats en différents
formats.
Playlist et
écoute ci dessous
01.
Ready To Rock
02.
Do It All Feat. Diamond District (X.O. + yU + Oddisee)
Après la sortie remarquée de 'Lord
of the Fly' , Nacho Picasso et Blue Sky Black Death reviennent pour
un 3eme chapitre 'Exalted', un 13 titre qui reste dans la veine bien
nerveuse de 'Lord of the Fly', flow et instru névrosé disponible sur BandCamp :
2012 semble être l'Année pour
le crew de Rod Anton, LA proposition Reggae strictly Roots du paysage
musical Français. Après un EP 4 Titres très remarqué, Rod Anton
arrive dans les bacs le 21 Mai avec « Reasonin’ », un album sur
lequel on retrouve parmi les invités Max Romeo, The Congos et
Midnite. Rod est né en France de parents immigrés portugais. Il
grandit au son du fado et de la Bossa Nova mais ce sont les mélodies
de la soul et du reggae qui vont rapidement l’envoûter. Sa voix va
le mener vers divers horizons. Il enchaine ainsi les live, tant avec
des musiciens qu’avec des Sound Systems, d’Orléans à Porto, en
passant par Vienne et la Guadeloupe (de 2000 à 2008 il fera la
première partie d'artistes comme les Skatalites, Israël Vibration,
U-Roy, Pablo Moses, Zareb, Zion Train…)
En 2009, c'est la rencontre avec The
Ligerians, un backing band qui axe son travail sur la création et
l’arrangement de riddims originaux. Imprégné de rythmiques
légendaires telles que The Wailers, Sly & Robbie ainsi que
d’arrangeurs comme Lee Scratch Perry et King Tubby, le son du
groupe joue avec la puissance et la chaleur du roots, mêlées à
l’énergie des productions reggae modernes.
2010 est l'année de la sortie d'un
premier EP « Angel » avec lequel Rod Anton & The Ligerians
proposent « un reggae roots proche de l’esprit jamaïcain
des années 70-80 » (Reggae Vibes Magazine, Fev 2011). Ce premier
opus, enregistré entre la France et la Jamaïque, marque le début
d’une étroite collaboration entre Rod, Cedric Myton et Roy
‘Ashanti’ Johnson, deux membres fondateurs du mythique groupe The
Congos. Début 2012, Rod Anton & The Ligerians sortent un nouveau
maxi 4 titres (EP) numérique « Leaders of Tomorrow ». L’occasion
de faire la transition entre les diverses influences du maxi « Angel
» et la direction strictly Roots assumée par Rod Anton and The
Ligerians. On y retrouve Soul Nurse et Waitin' Fi A Betta Day, titres
que le public a pu apprécier sur le Angel Tour, mais également
Leaders of Tomorrow qui donne son nom à l’EP, fruit du travail
réalisé à Saint Catherine, JA en collaboration avec The Congos,
réunis au complet pour l'occasion. Ce riddim a directement inspiré
Rod et les Congos, qui en ont fait un hymne à l'éducation des plus
jeunes. Et enfin, Dub of Tomorrow, remix de Leaders of Tomorrow
distillé par Babs, savant ingé-son du groupe, friand de gros Reggae
sur lequel il peut laisser s’exprimer sa ‘dub addiction’. Ce
maxi numérique annonçant la sortie de l’album « Reasonin' » a
été très remarqué par la presse spécialisée, on retrouve
d’ailleurs le titre Leaders of Tomorrow sur le CD-sampler du
magazine Reggae Vibes (Avril-Mai 2012).
Leur nouvel album 14 titres, comme
son nom l'indique, tourne autour de la notion de « Reasonin' » que
l’on peut voir comme une forme de communication, réflexion,
échange entre des personnes cherchant à atteindre une certaine
sagesse. Cette notion de « reasonin’ » est d’ailleurs définie
d’entrée de jeu dans le morceau d’ouverture We go reason, mais
également dans un interlude signé The Congos que l’on retrouve à
nouveau sur le fameux Leaders of Tomorrow dans sa version LP inédite
puis sur l’outro de ce nouvel opus. Max Romeo, autre monstre sacré
de la musique jamaïcaine, vient également poser son groove sur le
four drop de Holy City ou encore sur Mr Richman, titre contestataire
dénonçant les excès et l'égoïsme inhérents à notre société.
Sur ce titre, The Ligerians sont accompagnés par le tambour
(repeater) de Brother Joe, Elder Rasta maître de la percussion
Nyahbinghi jamaïcaine et fondateur des légendaires Sons of Negus
ayant enregistré avec les plus grands dont Bob Marley à Studio One,
Lee Perry au Black Ark … Cet album, qui s’inscrit définitivement
comme le digne successeur des « bombes Roots » des 70’s, compte
également une autre collaboration, celle de l'un des grands acteurs
de la scène Reggae Roots actuelle et qui, pour une fois, ne nous
vient pas de Jamaïque mais de Sainte Croix, petite île de
l'archipel des îles vierges. Vaughn Benjamin, chanteur du groupe
Midnite, à la personnalité si ‘mystique', nous rappelle avec Rod
l'importance de l'utilisation et de la préservation des plantes
médicinales et des Bush Doctors qui savent les prescrire dans un
Trumpet Bush qui devrait marquer les esprits...
Rod propose dans « Reasonin’ »
des morceaux écrits autour de grands thèmes qui lui sont chers
comme l'écologie dans Xingú People, titre réalisé en partenariat
avec l’ONG Amazon Watch dont le texte, écrit en partie en
portugais, est un cri de protestation contre la construction du
barrage de Belo Monte en Amazonie. Dans le puissant Diamonds of
Africa, ce sont les paradoxes de la politique des pays riches
concernant la question africaine et les disparités Nord/Sud qui sont
dénoncés. Sur cet opus, enregistré donc entre les studios
Ligerians’ Records à Tours, Lions’Den à St Catherine Jamaïque
et I Grade Records à St Croix, Rod se permet également des morceaux
plus personnels comme Invisible Flames sur un reggae transcendant
joué par The Ligerians et Caribbean Queen sur lequel il raconte la
vie d’une femme personnifiant le Reggae et la musique jamaïcaine
afin de décrire leur évolution. C’est finalement Babs, le « mad
professor » du crew, qui clôture cet album avec deux nouvelles
versions Dub qui vous feront décoller, avec ou sans la fumée des
chalices…
Welcome
to the Funkommunity !
Le groupe fondé par l’extraordinaire producteur soul kiwi Isaac
Aesili et
la chanteuse Rachel
Fraser,
prouvant à nouveau toute la vitalité de la nouvelle vague musicale
néo-zélandaise. Parmi les formations remarquées comme Fat Freddy's
Drop, Electric Wire Hustle, Ladi6, Mark De Clive-Lowe et autres Sola
Rosa, Funkommunity démontre que la qualité ne cesse de s’améliorer.
Le
premier contact du label MPM avec
Isaac – également chanteur, claviériste, soufflant et DJ – date
de l’an dernier à la sortie de son projet dark electronica nommé
Karlmarx. Doté d’une personnalité multiple, les préférences
musicales d’Isaac sont très éclectiques, reflétant son goût
pour des cultures diverses. Né d’un père guyanais et d’une mère
néo-zélandaise, Isaac a grandi dans une famille à la fois Maori et
Pakeha (NZ European). « J’ai
en moi des gènes africains, guyanais, amérindiens, anglais,
irlandais, écossais et du sang juif. Culturellement je suis un
mélange de Maori et de tradition britannique. Etant enfant, j’ai
aussi vécu quelques années avec ma famille sur la Niue Island au
Sud du Pacifique. Je me considère comme un polynésien de couleur à
l’identité plurielle et citoyen du monde. »
Parmi
les projets musicaux d’Isaac, on trouve les groupes Opensouls,
Solaa (formé début 2000 avec Taay
Ninh,
tête pensante d’Electric
Wire Hustle)
ou encore Eru
Dangerspiel.
En parallèle à ces aventures musicales, Isaac co-écrit avec Ladi6,
Mara TK et Julien Dyne. Isaac et Rachel se sont d’abord retrouvés
au sein du groupe Recloose Live band. Après une collaboration
fructueuse sur « Eye See » (premier album solo d’Isaac),
ils créent Funkommunity, projet initialement en duo qui finalement
donnant naissance à une formation à 5. « Rachel
et moi avons développé un lien très fort durant la réalisation de
l’album. Nous avons pu rester entiers, honnêtes et la musique
s’est très vite écrite. Nous sommes comme des âmes sœurs
musicales et cela nous a permis d'être plus libres que jamais avec
nos idées »
ajoute Isaac.
Pass
It On, premier single de l’album, a vu le jour en janvier 2012. Le
reste de l’album a été réalisé entre l’Australie et la
Nouvelle-Zélande en Octobre 2011. Ce n’est maintenant plus qu’une
question de temps pour que la soul novatrice de Funkommunity atteigne
une audience massive. Caractérisé par leur fusion d’instrumentation
soul futuriste et de lignes vocales osées, empruntant au jazz, à la
musique contemporaine en passant par le R&B old-school,
Funkommunity a créé un univers sonore tout aussi surprenant que
fédérateur. Le soin accordé à la production saute aux oreilles et
on ressent là toute l’authenticité d’Isaac, gardant de la place
pour son goût prononcé pour les 80’s tout en offrant un ensemble
homogène mêlant lignes de basse brutes et beats digitaux. Le
résultat est saisissant associant des up-tempo Pass it On ou
Sorceress à d’émouvants gospel synthétiques comme Dandilion et
You Make It That Way.
A
en croire la scène locale néo-zélandaise, la lecture des crédits
de ce Chequered
Thoughts est
un peu comme si l’on lisait le who’s who des talents visionnaires
de Nouvelle-Zélande – avec notamment Julien
Dyne aux
batteries et percussions et Christoph El Truento aka DJ
Truent ainsi
que Taay
Ninh d’Electric
Wire Hustle aux contrôles. Chequered
Thoughts apparaît
comme LA quintessence de cette néo-soul kiwi, mettant en avant une
bonne partie de la scène underground. “La
Nouvelle-Zélande est chanceuse d’avoir une communauté soul aussi
épanouie, nous sommes comme une seule et même famille “,
dit Isaac rendant hommage à l’ensemble des musiciens
néo-zélandais. “Mon
soul brother Taay d’Electric Wire Hustle connaissait déjà Rachel
à l’époque où l’on développait notre groupe Solaa, et
Christoph El Truento est l’un des producteurs néo-zélandais les
plus intéressants aujourd’hui. Il nous envoyait régulièrement
des démos et notamment ce qui deviendra le beat de Dandilion. Quant
à Julien Dyne, c’est tout simplement pour moi un mentor. L’avoir
aux cymbales, percussions et traitement du son est une tuerie !
Ses parties sont pour moi la petite cerise sur le gâteau“.
Deejay stresh,
Beatmaker/Producteur confirmé qui travaille avec plusieurs artistes
et label ( 45 scientific, Youssoupha, La brigade....)
arrive avec une tape intitulé 'Bagel's-An hommage to
J-Dilla', 14 titres produit par Deejay
Stresh en téléchargement libre sur Bandcamp :