Puisque je n’ai pas vraiment l’habitude d’annoncer les sorties d’EP - qui par ailleurs déboulent à 1 000 à l’heure en électro -, je n’avais pas pris le temps de parler des deux précédentes galettes de Mount Kimbie, « Maybes » et « Sketch On Glasses ». Deux disques sortis et chroniqués sur le recommandé et recommandable site des Chroniques Automatiques, sur lequel vous en apprendrez bien plus que dans ces quelques lignes.
Bref, Mount Kimbie, ce nom sorti de
nulle part, cette musique elle aussi légèrement improbable. Même
les puristes sont un peu perdus en écoutant le groupe anglais.
Souvent assimilé à la scène Dubstep, il est farouchement réducteur
de restreindre la qualification à ce simple terme. Car l’avantage
avec Mount Kimbie, c’est cette manière d’aller puiser dans des
univers beaucoup plus larges, hip-hop-lo-fi, pop, voire rock
expérimental. Moins agressif et plus accessible qu’un Burial,
presque soul parfois, mais résolument « ambiant », au sens large
du terme : voici ce qui vous attend.
En fait, je crois que
Mount Kimbie se laisse apprécier à toute heure, en tout lieux. Que
ce soit au cours d’une soirée, au milieu d’un DJ-set, ou seul,
dans un pieu à trois heures du matin. Une sorte
d’électronica-universelle.
Neska